Le 24 janvier dernier, la Ville de Dudelange participait à la première édition de la Journée internationale du sport au féminin au Luxembourg. L’initiateur était le collectif “Égalité F/H dans le sport”. Cette journée a eu lieu pour la première fois en France en 2014, avec pour objectif de réparer les différentes inégalités qui existent encore dans le sport. 

Dans le cadre de la Journée internationale du sport au féminin au Luxembourg, une exposition du CNFL sur les sportives luxembourgeoises aux Jeux olympiques a notamment eu lieu à Dudelange. Les deux anciennes athlètes dudelangeoises Milly Ludwig et Triny Hommel, dont des rues de notre ville portent le nom, y sont entre autres présentées.

Notre ville est depuis toujours synonyme d’un monde sportif particulièrement actif. De nombreux·ses sportif·ves célèbres sont natif·ves de Dudelange. A l’occasion de la première édition de la Journée internationale du sport féminin au Luxembourg, nous nous sommes entretenus avec cinq sportives dudelangeoises et leur avons demandé quelle était, selon elles, la place des femmes dans le sport aujourd’hui.

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Ehis Etute (Joueuse de basket)

Ehis Etute fait partie des meilleures joueuses de basketball du Luxembourg. Elle a commencé sa carrière sportive par le handball, mais après avoir s’être rapidement rendu compte que ce sport ne
lui convenait pas, Ehis Etute, qui vient d’une famille de sportifs, s’est tournée vers le basket-ball.

A tout juste 18 ans, la jeune sportive dudelangeoise peut déjà se targuer d’une belle carrière et se projeter dans un avenir passionnant. En automne, Ehis quittera le T71 Dudelange pour s’envoler vers les États-Unis, dans l’Oregon. Elle y fera ses études et jouera pour les Oregon Ducks. Selon ses propres dires, elle est très impatiente de relever ce nouveau défi, de s’enrichir de nouvelles expériences et de découvrir une tout autre culture du basketball.

Cependant, en tant que très jeune femme, comment vit-elle l’égalité entre les femmes et les hommes dans le sport ? “Je ne pars pas du principe que c’est plus difficile pour les femmes que les hommes”, répond Ehis Etute. “Les hommes jouent contre les hommes et les femmes contre les femmes. Chacun·e a ses propres limites physiques avec lesquelles il·elle joue. Il est donc tout aussi difficile pour les un·es que pour les autres d’atteindre quelque chose au basket, chacun à son propre niveau “.

En ce qui concerne la reconnaissance, Ehis Etute estime qu’il demeure toutefois encore de grosses différences! “La plupart des gens préfèrent regarder le basket masculin. C’est un fait ! Ils ont une nette préférence pour nos collègues masculins. C’est bien sûr déprimant pour nous les femmes, lorsque les tribunes sont moins garnies que pour les hommes et que nous recevons donc moins de soutien “.

La jeune basketteuse a également déjà vécu quelques expériences négatives sur le terrain : “L’une ou l’autre fois, je me suis sentie limitée, notamment dans l’engagement physique. J’ai parfois l’impression que l’interprétation des arbitres est différente chez les hommes que chez les femmes. On a souvent l’impression d’avoir commis une faute alors que ce n’était pas le cas”.

Que conseille Ehis Etute aux jeunes filles et femmes qui n’osent pas s’engager dans un sport dominé par les hommes : “Il n’y a absolument aucun sport que l’on ne puisse pratiquer en tant que femme ! Il y a peut-être des sports qui sont moins populaires, mais il faut toujours garder à l’esprit que l’on pratique un sport pour soi et non pour un public. Le sport devrait tout simplement être un plaisir !”.

Dans le cadre de l’hommage aux sportif·ves, Ehis Etute a reçu le “Prix du mérite sportif” de la Ville de Dudelange. Quelle est la signification d’une telle distinction pour toi personnellement ? “Pour moi, chaque distinction a une valeur très particulière. Ce sont pour moi des moments chargés de sens, où je réalise que mon engagement ne passe pas inaperçu et que mes performances sportives sont reconnues”.

Kim Wirtz (Joueuse de handball)

Kim Wirtz joue depuis 15 ans au HB Dudelange. Selon elle, les femmes n’occupent malheureusement toujours pas une place équivalente à celle des hommes dans le sport. Pour la joueuse de handball de 31 ans originaire de Dudelange, c’est principalement une question de budget, qui est nettement plus élevé dans le sport masculin que dans le sport féminin. “A cela s’ajoutent des façons de penser dépassées”, regrette Kim Wirtz. “Beaucoup de gens considèrent le sport féminin plutôt comme un loisir que comme un sport de compétition”.

Cependant, tout n’est pas négatif pour Kim Wirtz: “Bien des choses se sont passées au cours des 15 dernières années. On peut constater des progrès évidents, mais nous avons encore un long chemin à parcourir pour qu’un jour nous puissions parler d’une véritable égalité”. Ton conseil aux jeunes filles et aux femmes dans le sport ? “Qu’elles ne se laissent surtout pas abattre, qu’elles ignorent les commentaires négatifs et qu’elles pratiquent le sport qui les enthousiasme, que ce soit le handball ou un autre sport”.

Mara Strzykala (Haltérophile)

La Dudelangeoise Mara Strzykala est actuellement à la fois la seule haltérophile internationale du Luxembourg et qui fasse partie du cadre de promotion COSL. Elle pratique sans aucun doute un sport olympique « masculin », si ce n’est le plus « masculin » qui soit ! Mara Strzykala souligne toutefois que l’haltérophilie et la musculation sont désormais toutes deux acceptées par le monde féminin. “Être fort et dégager de la force, notamment grâce à un physique musclé, n’est plus un domaine réservé aux hommes depuis longtemps !

Dans mon entourage, pratiquer ce sport en tant que femme est devenu absolument normal. Pourtant, j’ai régulièrement droit à des regards surpris de la part de personnes extérieures lorsque je raconte, en tant que femme plutôt petite, que je peux rivaliser avec succès dans un sport dominé par les hommes”.

De manière générale, les femmes ont toutefois encore plus de difficultés que les hommes dans le sport de compétition, est également convaincue Mara Strzykala. “Malheureusement, il y a encore beaucoup de préjugés, mais aussi de reproches, par exemple lorsqu’il s’agit d’avoir des enfants. Dans ce cas, une femme risque sa carrière, alors que son partenaire masculin beaucoup moins, voire pas du tout. De même, les performances d’une femme ne sont pas reconnues ou prises au sérieux aussi rapidement que celles d’un homme, tout simplement parce que le corps des femmes est construit différemment”.

La Dudelangeoise souligne en outre que l’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas garantie, en particulier lors des grands événements sportifs rémunérés. “Qu’il s’agisse du championnat d’Europe ou de la Coupe du monde de football féminin, ou encore par exemple du Tour de France chez les femmes, elles restent dans l’ombre des hommes. Elles obtiennent moins de présence dans les médias, donc moins de sponsors, ce qui signifie moins d’argent et donc de possibilités d’entraînement “.

Photos prises au HPTRC Luxembourg – High Performance Training & Recovery Center Coque

Mandy Parracho (Joueuse de quilles)

La situation est très différente pour le jeu de quilles. Pour Mandy Parracho, seule championne du monde luxembourgeoise de jeu de quille à ce jour, tout le monde est sur un pied d’égalité dans ce sport. “En tant que femme, nous avons les mêmes droits que les hommes”, souligne la sportive de Dudelange. “Nous pouvons même décider nous-mêmes si nous voulons jouer dans une équipe exclusivement féminine ou dans une équipe masculine. À l’exception des championnats de niveau international, où les femmes et les hommes sont classés séparément. A mon avis, les femmes n’ont donc pas plus de difficultés que les hommes.”

Sarah de Nutte (Joueuse de tennis de table)

Sarah de Nutte, la célèbre joueuse de tennis de table de Dudelange, est actuellement no. 3 mondiale en double dames avec Ni Xialian. “De manière générale, les femmes gagnent toujours encore moins que les hommes”, regrette Sarah de Nutte. “À cela s’ajoute le fait que dans de nombreux pays, les femmes sont moins soutenues que les hommes dans le domaine sportif, notamment en ce qui concerne les conditions d’entraînement ! Même si ce n’est pas mon cas ici au Luxembourg, c’est souvent le cas dans différents pays, à commencer par nos voisins”.

Selon Sarah de Nutte, les femmes reçoivent également beaucoup moins de reconnaissance de la part des médias, ce qui implique que de nombreux sponsors s’intéressent davantage à leurs homologues masculins. “De plus, les statistiques montrent qu’il y a bien plus d’hommes entraîneurs que de femmes ! Tout bien considéré, il est nettement plus difficile pour une femme de se faire un nom en tant qu’entraîneuse que pour un homme, et cela ne dépend définitivement pas de la masse musculaire ou du nombre de spectateurs !”

Photos: (c) Ville de Dudelange / Standart.


 

Erste Ausgabe des Internationalen Tags des Frauensports in Luxemburg: Wie sehen fünf Düdelinger Sportlerinnen die Gleichstellung im Sport?

Am 24. Januar dieses Jahr hatte die Stadt Düdelingen an der ersten Ausgabe des Internationalen Tags des Frauensports in Luxemburg teilgenommen. Initiator war das Kollektiv „Égalité F/H dans le sport“ (Gleichstellung von Frauen und Männern im Sport), in dem die Städte Esch, Differdingen, Düdelingen und Luxemburg sowie die Gemeinden Bettemburg, Sanem, Schifflingen und Steinfort zusammengeschlossen sind. Dieses Kollektiv setzt sich für die Gleichstellung von Frauen und Männern im Sport ein, bekämpft geschlechtsspezifische Vorurteile und Stereotypen im Sport und fördert die Stellung der Frau im Sport und die des Frauensports.

Der Internationale Frauensporttag fand 2014 erstmals in Frankreich statt, mit dem Ziel, die verschiedenen Ungleichheiten, die es im Sport noch gibt, zu ändern.

Im Rahmen des Internationalen Tags des Frauensports in Luxemburg, fand in Düdelingen unter anderem eine Ausstellung des CNFL über Luxemburger Sportlerinnen bei den Olympischen Spielen statt. Vorgestellt werden unter anderem die beiden ehemaligen Düdelinger Athletinnen Milly Ludwig und Triny Hommel, nach denen Straßen in Dudelange benannt sind.

Unsere Stadt steht seit ewig für eine sehr aktive Sportwelt. Viele bekannte Sportler*innen hat Düdelingen hervorgebracht. Rückblickend auf die erste Ausgabe des Internationalen Tags des Frauensports in Luxemburg haben wir uns mit fünf Düdelinger Sportlerinnen unterhalten und sie gefragt, welchen Stellenwert ihrer Meinung nach die Frauen heutzutage im Sport haben.

Ehis Etute (Basketballspielerin)

Ehis Etute ist wohl eine der besten Basketballspielerinnen Luxemburgs. Ihre sportliche Karriere begann sie übrigens beim Handball. Nachdem sie jedoch rasch festgestellt hatte, dass diese Sportart ihr nicht liegt, wechselte Ehis Etute, die aus einer sehr sportlichen Familie stammt, zum Basketball.

Mit gerade mal 18 Jahren kann die junge Düdelinger Sportlerin schon jetzt auf eine aufregende Vergangenheit zurückblicken und auf eine spannende Zukunft vorausschauen. Einen großen Triumph erlebte sie am 16. März, als sie gemeinsam mit ihren Mannschaftskolleginnen den langersehnten Pokalgewinn feiern konnte. Im Herbst verlässt Ehis den T71 Düdelingen. Es zieht sie nach Oregon in die USA. Dort wird sie künftig studieren und für die Oregon Ducks auf dem Spielfeld stehen. Sie freut sich eigenen Aussagen zufolge auf diese neue Herausforderung, um neue Erfahrungen zu machen und eine ganz andere Basketballkultur kennenzulernen.

Wie erlebt sie jedoch als noch sehr junge Frau im Sport die Gleichstellung von Frau und Mann? „Ich gehe nicht davon aus, dass Frauen es schwerer haben als Männer“, so Ehis Etute. „Männer spielen gegen Männer und Frauen gegen Frauen. Jede*r hat seine eigenen physischen Limits, mit denen sie/er spielt. Sowohl für die Frauen als auch für die Männer ist es demnach gleich schwer, etwas im Basketball zu erreichen, jeder halt auf seinem persönlichen Niveau.“

Was jedoch die Anerkennung betrifft, werden Ehis Etute zufolge noch immer viele Unterschiede gemacht! „Die meisten Leute schauen sich lieber Männerbasketball an. Das ist eine Tatsache! Sie haben eine klare Präferenz für unsere männlichen Kollegen. Für uns Frauen ist es natürlich deprimierend, wenn bei unseren Spielen weniger Leute auf den Tribünen sitzen als bei den Männern und wir somit weniger Unterstützung bekommen.“

Persönlich hat die junge Basketballspielerin auch schon einige negative Erfahrungen auf dem Spielfeld gemacht: „Das ein oder andere Mal habe ich mich eingeschränkt gefühlt, besonders beim physischen Einsatz. Ich habe manchmal das Gefühl, dass dieser seitens der Schiedsrichter*innen bei Männern oft auf andere Art interpretiert wird als bei uns Frauen. Man fühlt sich oft, als hätte man einen Fehler begangen, obwohl dies nicht der Fall war.“

Was rät Ehis Etute jungen Mädchen und Frauen, die sich nicht trauen, sich in einer von Männern dominierten Sportart zu engagieren: „Es gibt definitiv keine Sportart, die man nicht als Frau ausüben kann! Vielleicht gibt es Sportarten, die weniger populär sind, man sollte sich jedoch immer vor Augen halten, dass man eine Sportart für sich persönlich macht und nicht für ein Publikum. Sport sollte einfach Spaß machen!“.

Im Rahmen der Sportler*innenehrung wurde Ehis Etute mit dem „Prix du mérite sportif“ der Stadt Düdelingen ausgezeichnet. Welche Bedeutung haben solche individuellen Auszeichnungen für dich persönlich? „Für mich hat jede Auszeichnung einen ganz speziellen Stellenwert. Es sind für mich bedeutungsvolle Momente, in denen mir bewusst wird, dass mein Einsatz nicht unbemerkt bleibt und meine sportlichen Leistungen anerkannt werden.“

Kim Wirtz (Handballspielerin)

Kim Wirtz spielt seit 15 Jahren für den HB Düdelingen. Ihrer Meinung nach haben Frauen leider noch immer nicht den gleichen Stellenwert wie Männer im Sport. Für die 31-jährige Düdelinger Handballspielerin ist dies hauptsächlich eine Frage des Budgets, der im Männersport deutlich höher ist als im Frauensport. „Hinzu kommen veraltete Denkweisen“, bedauert Kim Wirtz. „Viele Menschen sehen Frauensport eher als Freizeitbeschäftigung und nicht als Leistungssport.“

Trotzdem sieht Kim Wirtz nicht alles negativ: „Im Laufe der letzten 15 Jahre ist viel passiert. Man kann klare Fortschritte erkennen, trotzdem haben wir noch einen langen Weg vor uns, damit wir eines Tages vom gleichen Stellenwert reden können. Auch wenn wir regelmäßig unpassende Kommentare zu hören bekommen, gibt es inzwischen jedoch viele Leute, die für den Fortschritt kämpfen und an uns glauben.“

Dein Rat an junge Mädchen und Frauen im Sport? „Sie sollen sich auf keinen Fall unterkriegen lassen, sie sollten negative Kommentare ignorieren und die Sportart ausüben, für die sie brennen, ob Handball oder sonst eine Sportart.“

Mara Strzykala (Gewichtheberin)

HPTRC Luxembourg – High Performance Training & Recovery Center Coque

Die Düdelingerin Mara Strzykala ist aktuell Luxemburgs einzige internationale Gewichtheberin und Teil des COSL-Promotionskaders. Sie betreibt zweifelsohne eine, wenn nicht die „männlichste“ olympische Sportart überhaupt! Mara Strzykala betont jedoch, dass sowohl Gewichtheben als auch Kraftsport inzwischen in der Frauenwelt angekommen sind und auch akzeptiert werden. „Stark sein und Stärke ausstrahlen u. a. durch einen muskulösen Körperbau ist längst keine Männerdomäne mehr!

In meinem Umfeld ist meine Sportart als Frau mittlerweile absolut normal. Trotzdem bekomme ich regelmäßig von Außenstehenden überraschende Blicke, wenn ich als doch eher kleine Frau erzähle, dass ich in einer von Männern dominierten Sportart erfolgreich mithalten kann.“

Allgemein haben es Frauen im Leistungssport jedoch noch immer schwerer als Männer, davon ist auch Mara Strzykala überzeugt. „Leider gibt es immer noch viele Vorurteile, aber auch Vorwürfe, wenn es z. B. um die Kinderplanung geht. Eine Frau riskiert in dem Fall ihre Karriere, ihr männlicher Partner dagegen weniger, wenn überhaupt. Auch wird die Leistung einer Frau nicht so schnell anerkannt oder ernst genommen, wie die eines Mannes, ganz einfach, weil der Frauenkörper anders aufgebaut ist.“

Weiter betont die Düdelingerin, dass besonders bei großen kommerziellen Sportveranstaltungen die Gleichstellung zwischen Frau und Mann noch immer nicht garantiert ist. „Ob Frauenfußball-EM oder -WM, die Tour de France bei den Frauen usw., sie stehen immer im Schatten der Männer. Sie bekommen weniger Präsenz in den Medien, dadurch auch weniger Sponsoren, heißt weniger Geld und somit andere Trainingsmöglichkeiten.“

Mandy Parracho (Kegelspielerin)

Ganz anders ist die Situation im Kegelsport. Für die bisher einzige luxemburgische Weltmeisterin im Kegeln, Mandy Parracho, ist jede*r im Kegelsport gleichgestellt. „Wir haben als Frau die gleichen Rechte wie die Männer“, unterstreicht die Düdelinger Sportlerin. „Wir können sogar selbst entscheiden, ob wir in einem ausschließlich weiblichen Team spielen möchten oder in einem Männerteam. Außer bei Meisterschaften auf internationalem Niveau werden Frauen und Männer getrennt gewertet. Meiner Meinung nach haben es die Frauen somit nicht schwerer als die Männer“.

Sarah de Nutte (Tischtennisspielerin)

Sarah de Nutte, die bekannte Düdelinger Tischtennisspielerin, ist die derzeitige Nummer 3 in der Welt im Damen-Doppel zusammen mit Ni Xialian. „Frauen verdienen generell noch immer weniger als Männer“, bedauert Sarah de Nutte. „Hinzu kommt, dass in vielen Ländern Frauen im Sport weniger Unterstützung bekommen als Männer, besonders was die Trainingsbedingungen betreffen! Auch wenn das für mich hier in Luxemburg nicht zutrifft, so ist dies jedoch in verschiedenen Ländern oft der Fall, angefangen bei unseren Nachbarländern“.

Sarah de Nutte nach erhalten Frauen auch viel weniger Anerkennung von den Medien, was wiederum mit sich bringt, dass viele Sponsoren sich eher für deren männlichen Kollegen interessieren. „Außerdem belegen Statistiken, dass weit mehr Männer als Trainer tätig sind, als es Frauen als Trainerinnen sind! Alles in allem ist es für eine Frau deutlich schwerer, sich einen Namen als Trainerin zu machen, als für einen Mann und das hängt definitiv nicht von Muskelmasse oder der Zuschaueranzahl ab!“

Fotos: (c) Ville de Dudelange / Standart.