La série “#Selfie” dresse des portraits authentiques des commerçants et des artisans de la Ville de Dudelange.
A FLEUR DE PEAU
Idéalement située en plein cœur de Dudelange face à l’Hôtel de Ville, la boutique de Bettina Cerri se veut le bastion d’une tradition commerçante toute dudelangeoise. La gouaille facile et le verbe incisif, Bettina n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit de vanter le produit ou sa ville natale. Car s’il est une chose que l’on ne peut lui enlever, c’est son attachement à Dudelange, à ses habitants et au cadre de vie qui font de cette commune du Sud… son havre de paix.
Une joyeuse mélancolie
Si Bettina semble nostalgique d’un temps « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », elle n’en reste pas moins lucide quant aux réalités actuelles du monde de la vente. Et les nouvelles habitudes de consommation n’ont pas empêché la sympathique commerçante de se lancer dans l’aventure en 2000, en plein basculement dans l’ère du numérique : « A l’époque, je me lançais dans l’inconnu mais j’ai su anticiper et en analysant les besoins des clients, je me suis orientée vers le milieu de gamme. »
Vers une nouvelle maroquinerie
A l’heure où les marques et les médias dictent les habitudes des consommateurs, Bettina a su rebondir face aux coups durs de la vie d’entrepreneur : « La crise a totalement modifié la perception des clients, nous forçant à adapter nos propres habitudes d’achat et de vente. C’est tout naturellement que nous avons introduit les produits « fantaisie », plus abordables et orientés vers une clientèle plus jeune ». Et la charmante boutique regorge d’une sélection d’articles à même de satisfaire une clientèle toute en diversité.
Véritable petite locomotive du commerce dudelangeois, Bettina se veut la porte-parole d’un commerce de proximité authentique et chaleureux.
The good tip : Hormis les pièces plus importantes telles que les sacs à main, la Maroquinerie du Centre propose de nombreux accessoires qui sont autant d’idées cadeaux, telles que parapluies ou bien portefeuilles.
