Figure incontournable du T71, Guillaume Mousel a débarqué dans le club et la localité du sud il y a maintenant plus de 30 ans. Tombé dans le milieu du basket par hasard, il ne le quitterait aujourd’hui pour rien au monde.
Guillaume Mousel est un passionné, et ça s’entend à sa voix. En discutant avec lui du T71, on comprend que le club occupe une part importante de sa vie. Pourtant, comme il le dit lui-même, c’était tout sauf prévisible : « j’aime beaucoup le sport, mais je n’étais pas prédestiné au basket, d’autant que je n’y avais jamais joué et que j’étais arbitre de foot ».
Originaire de Mamer, c’était même encore plus improbable que celui-ci prenne la direction de Dudelange. En fait, tout est une histoire de rencontre. « C’est un collègue qui était impliqué dans le comité du T71 qui m’a proposé de l’y rejoindre ». On est alors fin des années 1970 et, de coup de main en coup de main, le rôle de Guillaume Mousel prend davantage d’importance. Une dizaine d’années plus tard, il intègre alors le comité, puis devient trésorier au début des années 2000.
La passion d’un club
S’il est avant tout le garant des comptes, sa mission est bien plus large. A commencer par la gestion de toute l’organisation qui entoure un match. « J’accompagne l’équipe première hommes dans la majorité de ses déplacements, et j’assiste à leurs rencontres à domicile. Au final, je dois voir environ 95% d’entre elles sur la saison ».
Guillaume Mousel n’a jamais touché un ballon de basket – pas lors d’une rencontre officielle en tous cas -, mais s’est épris de ce sport qu’il a finalement découvert sur le tard, puisqu’il était davantage passionné par les penalties sur terrain vert que par les dunks et le ballon orange. « Je ne suis pas le meilleur pour me souvenir d’un match précis lorsqu’on me demande lequel m’a le plus marqué. Mais les plus belles victoires sont évidemment celles que l’on remporte après avoir été longtemps menés au score ».
Et lorsqu’on lui demande si, un jour, il pourrait quitter le T71 pour un autre club, sa réponse fuse sans hésitation : « jamais de la vie ! ». « À partir du moment où l’on s’implique, on s’attache. Et c’est le cas ici. J’y ai fait de très chouettes rencontres, noué des amitiés. D’ailleurs, je passe tellement de temps ici que, désormais, je connais plus de Dudelangeois que de Mamerois ».
Entièrement dévoué au club, ce dernier a souhaité, en 2017, lui rendre la pareille en lui attribuant le prix du bénévolat, créé par la Ville de Dudelange. « Cette récompense était inattendue. Je suis heureux de l’avoir reçue, c’est gratifiant. Mais, entre nous, je ne veux pas de mérite. C’est un plaisir pour moi d’être autant impliqué dans le T71 » souligne Guillaume Mousel, avant d’ajouter malicieusement, au terme de notre échange : « je ne serais de toute manière pas parti si on ne m’avait pas remis ce titre honorifique ». Car, prix ou non, le lien qui unit Guillaume Mousel au T71 est plus fort que tout.