Un plan “Mobilité pour Dudelange” / Ein Mobilitätsplan für Dudelange
Le lundi 9 novembre, beaucoup de Dudelangeois s’étaient déplacés à la Salle des Fêtes du Lycée Nic Biever pour la présentation de l’étude régionale de trafic des communes de Dudelange-Bettembourg mais aussi pour prendre connaissance des projets susceptibles de voir le jour pour fluidifier le trafic, améliorer la qualité de vie tout en favorisant la création d’entreprises et d’emplois. Une ambition à 371,5 millions d’euros.
«Les activités économiques ont besoin de mobilité. Mais il est important de ne pas toucher à la qualité de vie. Au contraire, il importe de l’améliorer car les habitants de Dudelange sont déjà suffisamment mis à l’épreuve dans ce domaine. La multimodalité répond à ces exigences », a indiqué le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, en préambule à la présentation de « l’étude régionale de trafic des communes de Dudelange-Bettembourg » par le cabinet Schroeder & Associés SA.
Comme l’a souligné le bourgmestre, Dan Biancalana, le document est l’aboutissement de trois années de travail qui ont mobilisé de multiples acteurs. Si l’étude a été pilotée par l’administration des Ponts et Chaussées, les CFL, la Cellule Modèle de Transport (CMT), le ministère de l’Économie, le Verkéiersverbond, les élus et les responsables techniques de Dudelange et Bettembourg, y ont activement participé.
Un travail conséquent a d’ailleurs été mené, sur le terrain, afin d’établir un diagnostic très précis de la situation en matière de circulation sur les autoroutes mais également au cœur de la commune. Le trafic sur l’A3, entre la frontière et la Croix de Bettembourg est passé de 13.200 véhicules par jour, en 1985, à près de 70.000 véhicules en 2012. Du lundi au vendredi, entre 11.000 et 14.000 véhicules empruntent la route de Luxembourg en direction de Dudelange. Bref, aux heures de pointe, les axes sont saturés. La situation ne s’améliorera pas si aucune mesure n’est prise compte tenu de l’évolution démographique et du développement économique.
Du diagnostic à l’ordonnance
A partir de ces éléments chiffrés et des flux de trafics, différents scénarii ont donc été élaborés afin d’imaginer la situation en 2020, avant d’en retenir un plan dénommé A+++ qui est de nature à améliorer la situation, par rapport à la situation actuelle. Après le diagnostic, l’ordonnance.
Ce scénario s’articule autour de 19 mesures ventilées sur trois « pôles » :1. le réseau autoroutier (national), 2. Le réseau entre Dudelange et Bettembourg (intercommunal et régional) avec les déplacements intercommunaux et en lien avec la zone industrielle, 3. le cœur de la ville de Dudelange (local). Un calendrier de réalisations, sur environ 10 ans, est également avancé, en sachant que certains chantiers ont déjà démarré. Le coût des investissements potentiels a également été estimé. Au total, l’ensemble des projets s’élève à 371,5 millions d’euros, rien que pour la «part étatique ».
Le réseau autoroutier
C’est le plus gros poste budgétaire. Il s’élève à 264,5 millions d’euros. Sont évoquées, une mise à 3 voies d’une partie de l’A3, jusqu’à la sortie Dudelange-Centre, la construction d’accès directs, depuis l’autoroute à la zone industrielle ainsi que des modifications importantes aux niveaux des échangeurs.
Les déplacements « inter-communaux »
97 millions sont dédiés à ce volet. L’ambition est de faciliter les déplacements, en voiture mais également et surtout en transports en commun, en vélo et à pied entre Dudelange, les zones industrielles et Bettembourg. Il est ainsi question d’augmenter le cadencement des trains (de 30 à 15 minutes), notamment en direction de la capitale. Cela implique la création de différentes infrastructures (pistes cyclables, voies réservées au bus, arrêts de bus et de gares, nouvelles voies ferroviaires), et la suppression des passages à niveau et barrières, d’où l’importance des investissements. Ces différents projets sont en cohérence avec la stratégie nationale initiée en matière de mobilité.
Le Centre de Dudelange
9,5 millions d’euros seraient consacrés à de multiples aménagements, visant à rendre le centre-ville plus accueillant, plus attractif, notamment en direction des piétons. Limitation de la vitesse de circulation, développement de pistes cyclables, augmentation de la cadence des trains, multiplication des stations, aménagements de voirie (rue du Commerce, route de Thionville, route de Luxembourg)… La multimodalité ainsi que la mobilité douce y tiennent une place importante.
Les transports en questions
Voilà pour les grandes lignes. Comme l’ont souligné le ministre François Bausch et Dan Biancalana, l’ambition de cette rencontre publique était de présenter l’étude et des projets mais également de recueillir, les commentaires, questions et propositions du public. Les interventions n’ont pas manqué. La mise à 4 voies de la « route de Luxembourg » a notamment focalisé quelques inquiétudes liées au devenir des arbres qui bordent actuellement la route et aux nuisances, notamment sonores. Mais ce sont surtout les déplacements hors de la commune qui ont surtout suscité des requêtes, commentaires et suggestions, soulevé des inquiétudes, aussi : faiblesse de l’enveloppe allouée aux pistes cyclables, optimisation des correspondances entre les trains, liaisons ferroviaires directes vers la capitale, création d’un arrêt à Zoufftgen sur la ligne Nancy-Metz-Luxembourg, la 3ème voie de l’autoroute…
Echanges constructifs
Sur tous ces points, des éclairages ont été apportés par les CFL et le ministre François Bausch. Notamment celui-ci : «Pendant 20 ans, on a pensé pouvoir régler le problème du trafic routier en investissant dans les routes. On a totalement négligé les transports en commun. Aujourd’hui, c’est différent. 800 millions d’euros, par an, seront investis dans les chemins de fer pour favoriser les déplacements en train. 8 millions d’euros par an sont également destinés au déploiement du réseau des pistes cyclables. Le sud du pays bénéficiera d’une grande partie de ces investissements ». Autre point sur lequel a bien insisté le ministre : « Comme le confirment notamment les échanges de ce soir, les projets ne sont pas figés ». Différentes suggestions ont d’ailleurs été consignées par écrit. Et il est toujours temps de se manifester pour enrichir la réflexion. L’ensemble de l’étude, qui compte une centaine de pages, est consultable en ligne www.dudelange.lu.
Das Interesse war gross und die Düdelinger Einwohner erschienen zahlreich, am 09. November im Festsall des Gymnasiums Lycée Nic Biever, um die „Studie über den regionalen Verkehr der Gemeinden Dudelange-Bettembourg“ unter die Lupe zu nehmen, aber auch, um sich über mögliche Projekte zur Optimierung des Verkehrsflusses, zur Verbesserung der Lebensqualität und zur gleichzeitigen Förderung der Bildung von Wohlstand und Arbeitsplätzen zu informieren. Ein Unterfangen mit einem Wert von 371,5 Millionen Euro.
„Wirtschaftliche Tätigkeit braucht Mobilität. Aber es ist wichtig, dabei nicht die Lebensqualität zu beeinträchtigen. Im Gegenteil, sie muss verbessert werden, denn die Bewohner von Dudelange sind in diesem Bereich bereits ausreichend auf die Probe gestellt worden. Multimodalität ist die Antwort auf diese Anforderungen“, erklärte der Minister für nachhaltige Entwicklung und Infrastruktur, François Bausch, vor der Vorstellung der „Studie über den regionalen Verkehr der Gemeinden Dudelange-Bettemburg“ durch die Kanzlei Schroeder & Associés SA.
Bürgermeister Dan Biancalana betonte, dass das Dokument das Ergebnis von drei Jahren Arbeit sei, an der mehrere Akteure beteiligt waren. Auf den Weg gebracht wurde die Studie von der Brücken- und Straßenbehörde, mit aktiver Beteiligung der CFL, die Cellule Modèle de Transport (CMT), das Wirtschaftsministerium, der Verkéiersverbond, aber auch die Abgeordneten und technisch Verantwortlichen von Dudelange und Bettembourg. Es wurde viel Arbeit vor Ort investiert, um eine genaue Diagnose der Situation in Bezug auf den Verkehr auf Autobahnen, aber auch im Herzen der Gemeinde zu erstellen. Der Verkehr auf der A3, zwischen der Grenze und dem Bettemburger Kreuz ist von 13.200 Fahrzeugen im Jahr 1985 auf zirka 70.000 Fahrzeuge im Jahr 2012 angestiegen Und wochentags, von Montag bis Freitag befahren zwischen 11.000 und 14.000 Fahrzeuge die Luxemburger Straße in Richtung Dudelange. Kurzum, zu Spitzenzeiten sind die Verkehrsachsen voll. Und die Lage wird sich angesichts der demografischen und wirtschaftlichen Entwicklung.nicht verbessern, wenn nicht etwas unternommen wird.
Auf Grundlage dieser Daten und der Verkehrsflüsse sind verschiedene Szenarien ausgearbeitet worden, um eine Projektion für 2020 zu erstellen, bevor in diesem Bereich der sogenannte Plan A+++ zur Verbesserung der Situation, in Bezug auf die aktuelle Situation, in Betracht gezogen wird.
Dieses Szenario stützt sich auf 19 Maßnahmen, mit drei wesentlichen „Säulen“: 1. das Autobahnnetz (national gesehen), 2. Das Netz zwischen Dudelange und Bettemburg mit den gemeindeübergreifenden Bewegungen und in Verbindung mit dem Industriegebiet (regional) 3. das Herz, das Zentrum der Stadt Dudelange (lokal ). Der Zeitplan sieht eine Umsetzungsdauer von ungefähr 10 Jahren vor, wobei bestimmte Bauprojekte bereits begonnen haben. Auch die potenziellen Investitionskosten wurden geschätzt. Insgesamt belaufen sich die Kosten aller Projekte auf 371,5 Millionen Euro, allein für den Anteil der staatlichen Kosten.
Das Autobahnnetzwerk:
Dieser Posten nimmt mit 264,5 Millionen Euro den größten Anteil im Budget ein. Richtig ist, dass die 7 vorgeschlagenen Baustellen ambitioniert sind: der dreispurige Ausbau eines Teils der A3, der Bau von direkten Zubringern von der Autobahn zum Industriegebiet sowie umfangreiche Umbauten an den Autobahnkreuzen.
Die gemeindeübergreifenden Bewegungen:
Für dieses Vorhaben sind 97 Millionen vorgesehen. Es soll einfacher werden sich in Dudelange zu bewegen, sei es mit dem Auto, mit den öffentlichen Verkehrsmitteln, mit dem Fahrrad und zu Fuß. Das gilt für Dudelange, aber auch für die Gewerbegebiete und Bettemburg. Auch soll die Taktung der Züge erhöht werden (von 30 auf 15 Minuten), hauptsächlich in Richtung der Hauptstadt. Dafür braucht es neue Infrastrukturen (Fahrradwege, Busspuren, Bushaltestellen und Bahnhöfe, neue Bahngleise), was die Höhe der Investitionen erklärt. Die verschiedenen Projekte stehen im Einklang mit der nationalen Mobilitätsstrategie.
Das Zentrum von Dudelange:
Für mehrere Baumaßnahmen (28 Baustellen) werden 9,5 Millionen Euro zur Verfügung gestellt. Dadurch soll die Innenstadt einladender und attraktiver gestaltet werden, insbesondere für Fußgänger. Geschwindigkeitsbeschränkungen, Ausbau von Fahrradwegen, höhere Taktung der Züge, Vergrößerung der Zahl von Haltestellen, Gleisbauarbeiten (rue du Commerce, route de Thionville, route de Luxembourg) … Die Multimodalität sowie die sanfte Mobilität haben dabei einen hohen Stellenwert.
Dies sind im Großen und Ganzen die Vorhaben. Wie Minister François Bausch und Dan Biancalana betonen, liegt der Anspruch dieser öffentlichen Vorstellung darin, die Studie und die Projekte vorzustellen, aber auch, Kommentare, Fragen und Vorschläge der Öffentlichkeit zusammenzutragen. Es fehlte nicht an Einwänden. Vorbehalte bestehen hinsichtlich dem vierspurigen Ausbau der Route de Luxembourg in Bezug auf den aktuell am Fahrbahnrand vorhandenen Baumbestand und mit Blick auf die Lärmbelästigung. Aber hauptsächlich der Verkehr außerhalb der Gemeinde hat Nachfragen, Kommentare, Vorschläge und Sorgen zum Vorschein gebracht. Einen stärkeren Fokus wünschen sich die Bürger auch auf Fahrradwege, die Verbesserung der Umsteigezeiten bei Zügen, direkte Zugverbindungen zur Hauptstadt, Schaffung eines Bahnsteiges in Zoufftgen auf der Strecke Nancy-Metz-Luxemburg, die dritte Spur der Autobahn …
Einige der Fragen konnte die Eisenbahngesellschaft CFL und Minister François Bausch direkt klären. Insbesondere den folgenden: „20 Jahre lang hat man geglaubt, man könne das Straßenverkehrsproblem durch Investitionen in die Straßen regeln. Man hat die öffentlichen Verkehrsmittel vollkommen vernachlässigt. Heute ist dies anders. Pro Jahr sollen 800 Millionen Euro in die Eisenbahn investiert werden, um die Zugnutzung zu fördern. Es sollen auch 8 Millionen Euro pro Jahr in den Ausbau des Fahrradwegenetzes vorgesehen werden. Der Süden des Landes wird zu einem großen Teil von diesen Investitionen profitieren.“ Ein weiterer Punkt, auf dem der Minister bestanden hat: „Wie die Diskussionen dieses Abends gezeigt haben, sind die Projekte nicht in Stein gemeißelt.“ Verschiedene Vorschläge sind im Übrigen schriftlich eingereicht worden. Und es ist immer noch Zeit, um sich dazu zu äußern und sich in die Diskussion einzubringen. Die Studie, die ungefähr 100 Seiten umfasst, kann vollständig online abgerufen werden.www.dudelange.lu.