Un vent nouveau soufflera sur les commerces de la ville / Frischer Wind für die Einkaufsstadt Dudelange
Plus de 30 commerçants ont pu discuter directement sur invitation du collège des bourgmestre et échevins des problèmes, défis et opportunités du commerce à Dudelange.
Qu’est-ce qui fait l’attractivité du centre-ville ? Attire-t-il vraiment les clients et les commerçants ? Y a-t-il assez d’espaces commerciaux ? Faut-il le retour des épiceries de quartier ? Les commerces sont-ils facilement accessibles pour les clients et les employés ? Et enfin : quelle planification à long terme dans le cadre du PAG ? Des sujets délicats qui ont mené à certaines controverses.
Faits et chiffres
D’abord, le bureau Zeyen+Baumann a présenté des statistiques aussi succinctes qu’édifiantes. La population croît à hauteur d’1% par an environ, ce qui implique un élargissement de la clientèle. Parmi les 7 900 ménages de la ville, 42% sont des familles. L’âge moyen de la population est relativement bas, à savoir 40 ans. Les statistiques détaillées par quartier montrent également le caractère cosmopolite de la population, avec une part d’étrangers de 40% au total, avec toutefois des disparités d’un quartier à l’autre. Le quartier Italie est en tête avec près de 78% d’étrangers. À l’opposé, le quartier Boudersberg abrite 78% de Luxembourgeois. Les réponses des habitants, et donc a fortiori des clients, lors de la Foire aux idées du mois de juin 2015 ont également fait l’objet de discussions. En effet, une grande majorité des personnes interrogées ont qualifié l’implantation des commerces à Dudelange de mauvaise ou très mauvaise.
Le plus grand village du pays
« Mir ginn an d’Duerf », « je vais au village », voilà ce qu’on dit en vieux dudelangeois quand on se rend en ville. « Cette mentalité de village est encore très présente dans les esprits, ce n’est d’ailleurs pas un hasard si notre nouveau projet de construction de logements et espaces commerciaux dans le centre-ville s’appelle « Am Duerf“ (ou « au village »), remarque le bourgmestre, Dan Biancalana. Cette atmosphère villageoise est l’un des facteurs de qualité de vie. Dudelange a pris position contre la stratégie de construire des centres commerciaux en périphérie de la ville. « Le défi, c’est de trouver une stratégie pour les commerces du centre-ville », rappelle le bourgmestre. « Certes, cela comporte des risques, mais cela peut créer une nouvelle dynamique ». Dudelange a un grand potentiel. Dan Biancalana se réfère à une étude réalisée récemment par le Statec : elle révèle que Dudelange est la quatrième ville du pays, mais la deuxième en termes de pouvoir d’achat. Un potentiel qu’il faudrait mettre à profit.
4 thèses, 30 commerçants, beaucoup d’idées et de discussions
Pour donner la parole aux commerçants et structurer la discussion, le bureau Zeyen+Baumann a exposé quatre thèses : les discussions ne se sont pas fait attendre.
« Les commerces de notre centre-ville sont complémentaires, ce qui attire de nombreux clients ». Cette thèse provocatrice a donné le coup d’envoi des discussions. Les nostalgiques n’ont pas tardé à se manifester. Ils regrettent le « Monopol » ainsi que l’atelier de retouches et le cordonnier. Pour la majorité des participants, on ne trouve plus les petites choses de la vie quotidienne à Dudelange. Mais pourquoi ces magasins de naguère n’ont-ils pas tenu le choc ? Est-ce par manque de clients ? Est-ce que leur concept ne fonctionnait plus ? Il manque également des magasins pour les jeunes. Presque tout le monde s’accorde à souligner le trop grand nombre de salons de coiffure.
Puis, la discussion a continué avec les thèses suivantes : « Dudelange compte suffisamment de locaux et d’espaces dédiés au commerce.“ et « Dans les quartiers résidentiels, l’offre de magasins de détail est intéressante et variée ». Selon certains commerçants présents, on veut toujours ce qu’on n’a pas. Certains déplorent la disparition des épiceries qu’on trouvait autrefois dans chaque quartier. D’autres arguent qu’elles auraient peut-être une chance de survivre de nos jours si elles proposaient des horaires pratiques pour leur clientèle.
« Les commerces à Dudelange sont facilement accessibles pour les clients et les employés ». Les discussions à ce sujet montrent la divergence des opinions à propos d’un des problèmes centraux : le stationnement. Pour certains, « les clients et les employés veulent se garer directement devant les commerces mais les places sont bloquées par les riverains ». On a même entendu « Voitures, dehors ». Rendre le stationnement gratuit ou augmenter les tarifs, voilà une question qui requiert des idées et des concepts nouveaux.
La solution : plus de solidarité
Les représentants de l’association de commerçants en ont profité pour sonder leurs membres et appeler à plus de solidarité. Selon eux, l’absence de grandes chaînes et le grand nombre de petits commerces familiaux sont un avantage, qui laisse une plus grande marge de manœuvre. Pour être plus proche des clients, des mesures simples, comme l’uniformisation des heures d’ouverture, seraient déjà un grand pas en avant. Une communication plus efficace et groupée, tout comme la création d’une identité commune, pourraient améliorer la situation.
Nouvelles perspectives
En plus des remarques critiques, les bonnes idées ont été nombreuses. Par exemple, la transformation de la rue commerçante en zone piétonne avec des caddies ou la création d’une galerie marchande, ont été proposées. Peut-être faut-il tout simplement un peu de courage pour penser de façon originale. Une chose est sûre : les conclusions de cette réunion ne resteront pas lettre morte. L’association de commerçants propose de reprendre ces nombreuses bonnes idées pour en discuter plus longuement, en-dehors du contexte du nouveau PAG. Le bourgmestre soutient cette démarche. « C’est le moment d’en parler et d’ouvrir de nouvelles perspectives“ affirme Dan Biancalana. La commune a déjà pris cette initiative : elle a demandé conseil à des spécialistes étrangers. Ainsi, une équipe d’experts allemands va développer, en collaboration avec les responsables communaux, un concept marketing qui tiendra compte des avis des participants. « Il va y avoir beaucoup de changement dans les mois qui viennent. À vous de répondre présent ! »
Das Interesse war groß – über 30 Geschäftsleute sind der Einladung des Schöffenrats gefolgt, um über Probleme, Chancen und Herausforderungen für die Einkaufsstadt Dudelange zu diskutieren. Was macht die Attraktivität des Standzentrums aus? Ist es überhaupt attraktiv für Kunden und Geschäftsleute? Stehen ausreichend Geschäftsflächen zur Verfügung? Brauchen wir wieder den Tante-Emma Laden um die Ecke? Wie steht es um die Erreichbarkeit der Geschäfte für Kunden und Mitarbeiter? Und schlussendlich: wo soll die langfristige Planung im Rahmen des PAG hingehen? Heiße Themen mit entsprechend kontroverser Diskussion.
Zahlen und Fakten
Einleitend präsentiert das Planungsbüro Zeyen+Baumann Zahlen und Statistik, die aber dennoch sehr aufschlussreich sind. Die Bevölkerung wächst – rund 1% pro Jahr – und damit auch die potentielle Kundschaft. Von den 7.900 Haushalten sind 42% Familien und das Durchschnittsalter der Bevölkerung liegt bei relativ jungen 40 Jahren. Die detaillierte Statistik pro Viertel belegt auch die Multi-Kulti-Struktur der Bevölkerung mit einem Ausländeranteil von insgesamt 40%, allerdings stark variierend von Viertel zu Viertel. Spitzenreiter ist der Stadtviertel Italien mit fast 78%. Genau umgekehrt ist das Verhältnis im Stadtviertel Boudersberg, wo 78% Luxemburger wohnen. In die Diskussion eingeflossen sind auch die Antworten der Bürger – und damit der Kunden – aus dem Markt der Ideen im Juni 2015, wo eine deutliche Mehrheit der Befragten die Einkaufsmöglichkeiten in Dudelange als schlecht oder sehr schlecht bezeichnen.
Das größte Dorf im Land
„Mir ginn an d‘Duerf“ – so sagen alteingesessene Düdelinger noch heute wenn sie in den Ort fahren. „Dieses Dorfdenken steckt noch tief in den Köpfen – nicht umsonst heißt unser neues Bauprojekt mit Wohn- und Geschäftseinheiten im Ortszentrum „Am Duerf“ – so Dan Biancalana. Und dieser dörfliche Charakter macht auch einen Teil der Lebensqualität aus. Dudelange hat sich bewusst gegen die Strategie gestellt, neue Einkaufscenter auf der grünen Wiese zu bauen. „Die Herausforderung besteht darin, eine Strategie für die Geschäfte im Stadtkern zu finden“, so der Bürgermeister. „Damit sind sicherlich Risiken verbunden, es kann aber auch eine ganz neue Dynamik entstehen.“ Dudelange hat großes Potential. Dan Biancalana bezieht sich auf eine rezente Umfrage der Statec, wonach Dudelange als viertgrößte Stadt in Punkto Kaufkraft an zweiter Stelle steht. Ein Potential das es zu nutzen gelte.
4 Thesen – 30 Geschäftsleute – viele Meinungen – großer Diskussionsbedarf
Um die Geschäftsleute aus der Reserve zu locken und die Diskussion zu strukturieren, stellte das Planungsbüro Zeyen+Baumann vier Thesen in den Raum: Die Diskussion ließ nicht lange auf sich warten.
„Unser Zentrum hat einen attraktiven Mix an Geschäften, die viele Kunden anziehen!“ Mit dieser These wurde die Diskussion eröffnet. Zunächst meldeten sich die Nostalgiker zu Wort, die den alten „Monopol“ genauso vermissen wie eine Änderungsschneiderei und einen Schuster. Die kleinen Dinge des Alltags finde man nicht mehr in Dudelange, so der überwiegende Tenor. Nur warum haben sich diese Geschäfte – die es allesamt mal gab – nicht halten können? Fehlt die kritische Masse an Kunden? Hat das Konzept nicht gestimmt? Auch Geschäfte für junge Leute fehlen. Relative Einigkeit besteht mit Blick auf das Überangebot an Frisören.
Weiter ging es mit den Thesen „In Dudelange gibt es genug passende Räumlichkeiten und Flächen für Geschäfte.“ und „In den Wohnvierteln gibt es ein interessantes und vielseitiges Angebot an Einzelhandelsgeschäften.“ Der Mensch hat immer gerne genau das was nicht da ist, meinen dazu die anwesenden Händler. So mancher trauert daher dem alten Tante-Emma Laden nach, den es früher in jedem Viertel gab. Eine Überlebenschance hätte er heute vielleicht mit kundenfreundlichen Öffnungszeiten, so eine der vielen Meinungen.
„Die Geschäfte in Dudelange sind für Kunden und Mitarbeiter gut zu erreichen.“ Die Diskussion um diese These belegt die divergierende Vielfalt der Meinungen mit Blick auf eines der Kernprobleme: das Parken. Das Spektrum geht von „Kunden und Mitarbeiter wollen direkt vor dem Geschäft parken – Anwohner blockieren die Kundenparkplätze“ bis hin zu – „Autos raus aus der Stadt“. Von Gratis Parken bis Parken teurer machen – Hier sind neue Ideen und Konzepte gefragt.
Das Rezept: an einem Strang ziehen
Die Vertreter des Geschäftsverbands nutzten die Gelegenheit ihren Mitgliedern auf den Zahn zu fühlen und mehr Solidarität einzufordern. Ein großes Plus seien das Fehlen großer Ketten und viele inhabergeführte, kleine Geschäfte, was viel Entscheidungsfreiheit lasse. Schon so kleine Dinge wie einheitliche Öffnungszeiten könnten ein großer Schritt in Richtung mehr Kundennähe sein. Auch eine gemeinsame und bessere Kommunikation und eine gemeinsame „Corporate Identity“ könnten das Geschäft fördern.
Neue Wege gehen
Neben kritischen Anmerkungen gab es jede Menge gute Ideen. Von der Umwandlung der Einkaufsstraße in eine Fußgängerzone mit Einkaufscaddys bis hin zu einem Galeriekonzept für Erlebnisshopping war alles dabei. Vielleicht ist jetzt einfach ein bisschen Mut gefordert auch mal quer zu denken und Visionen zu entwickeln. Eines ist auf jeden Fall sicher: Diese Versammlung war keine Eintagsfliege. Der Geschäftsverband schlägt vor die vielen guten Ideen aufzugreifen und unabhängig vom neuen PAG weiter zu diskutieren. Unterstützt wird er dabei vom Bürgermeister. „Jetzt ist der Zeitpunkt zu reden und Visionen zu entwickeln“ so Dan Biancalana. Die Gemeinde hat bereits die Initiative ergriffen und sich fachlichen Rat von ausländischen Fachleuten eingeholt: ein deutsches Expertenteam wird gemeinsam mit den Stadtverantwortlichen ein Konzept für ein Stadtmarketing entwickeln unter Einbeziehung aller Beteiligten. „Es wird sich viel bewegen in den nächsten Monaten. Seid dabei und macht mit!“