Voici quelques mois fermaient les portes de la « Waldschoul » (l’école en forêt) après plus de 100 ans de bons et loyaux services. Les élèves qui l’ont fréquentée en dernier occupent désormais les bancs de la toute nouvelle école Lenkeschléi. Il a fallu dès lors trouver au bâtiment en pleine nature de nouvelles fonctions. Et c’est à un groupe de travail, que fut octroyée la tâche d’élaborer un projet solide qui allierait éducation et nature.
À la base du projet : l’amour de la nature
Passionnés de nature, les quatre membres du groupe de travail -Ben Wutz, Tessy Koster, Christiane Reding et Laurence Schaul – ont su immédiatement quel serait le projet idéal pour donner à la Waldschoul une nouvelle vie. Le bâtiment sera le camp de base d’un projet pilote dont l’objet sera de faire prendre conscience aux enfants ce que signifie vraiment la nature et tous les bienfaits qu’elle nous apporte en termes matériels (se nourrir, se chauffer, etc.) comme en termes plus spirituels tels que la conscience de soi et la sérénité mais aussi l’amusement ou le plaisir. Le groupe de travail a en outre complété son savoir par une formation en «Wildnispädagogik».
Au coeur du projet : la nature comme vecteur d’apprentissage
Le cœur du projet consiste à ce que des classes de l’école fondamentale, des cycles 1 à 4, se rendent sur le site de la Waldschoul pendant une journée et demie, et ce 4 fois par an pour y vivre les 4 saisons. Au cours de ces journées, les enfants passent la quasi-entièreté de leur temps dans la forêt où sont organisés des jeux éducatifs et de découverte. « Leur approche de la nature doit prendre une forme différente de celle à laquelle nous sommes habitués dans nos sociétés et nos modes de vie », déclare Ben Wutz. En effet, une très grande panoplie d’activités offre une approche qui doit permettre aux enfants – et à leurs accompagnateurs – de « vivre activement » la nature : s’asseoir pour écouter les oiseaux, reconnaître les empreintes des animaux, observer la forêt,… Mais aussi apprendre, selon l’âge des enfants, à se servir d’outils pour construire des cabanes, tailler du bois pour apprendre à allumer un feu, sculpter des lutins dans des bâtons. Les enfants apprendront aussi la concentration, l’observation et l’appréhension de la nature par un angle différent que celui du langage : l’observation avant les mots !
Seront aussi au programme la création d’un herbarium, la fabrication de crèmes et de savons, la culture d’une spirale d’herbes aromatiques, le façonnage de « Redestäbe » ou « bâtons de parole », jolis bâtons sculptés qui serviront ensuite aux rondes de discussion ou encore des jeux d’apprentissage comme le « Fuchsgang » ou « marche du renard » pour se déplacer dans la forêt à pas de loup, l’« Eulenblick » ou comment exercer son oeil à observer la nature environnante à plus de 180 degrés, etc. Une pédagogie qui se sert de la nature comme base d’apprentissage de soi et du monde…
Et le grand jour…
…était le 4 octobre dernier. Les responsables du projet accueillaient ce jour-là leur première classe, des élèves du cycle 1.1. Souhaitons-leur de merveilleux souvenirs dans les bois du parc Le’h sous le regard bienveillant de l’ancienne Waldschoul !
Die ehemalige „Waldschoul“, neuerdings ein Zentrum für Wildnispädagogik!
Nach über 100 Jahren guter und zuverlässiger Dienste wurde vor einigen Monaten die „Waldschoul“ geschlossen. Die Schulkinder, die die Waldschule bis zum Schluss besuchten, drücken seitdem die Schulbank im neuen Schulkomplex Lenkeschléi. Die Waldschule, mitten in der Natur gelegen, sollte jedoch eine neue Bestimmung bekommen. Eine Arbeitsgruppe bekam daraufhin den Auftrag, ein Projekt auszuarbeiten, das Bildung und Natur miteinander verbindet.
Grundidee des Projektes: die Liebe zur Natur
Als begeisterte Naturliebhaber wussten die vier Mitglieder der Arbeitsgruppe – Ben Wutz, Tessy Koster, Christiane Reding und Laurence Schaul – sofort, welches Projekt ideal wäre, um der Waldschule neues Leben einzuhauchen. Somit ist das Gebäude künftig Ausgangspunkt eines Pilotprojektes, das den Kindern zeigt, was die Natur alles zu bieten hat. Sowohl materiell (sich ernähren, sich wärmen usw.) als auch spirituell, d.h. Selbstbewusstsein bilden, Ausgeglichenheit sowie Spaß und Freude haben. Die Arbeitsgruppe hat außerdem ihr Wissen durch eine Ausbildung in der Wildnispädagogik vertieft.
Kern des Projektes: die Natur, ein wichtiges Lerninstrument
Das Projekt sieht vor, dass die Grundschulklassen der Zyklen 1 bis 4 viermal im Jahr anderthalb Tage auf dem Gelände der Waldschule verbringen, um so die vier Jahreszeiten zu erleben. Die Kinder verbringen ihre Zeit hauptsächlich im Wald und machen pädagogische Aktivitäten und Entdeckungsspiele. „Die Kinder sollen eine andere Herangehensweise gegenüber der Natur entwickeln, die sich von unserer, wie wir sie gewohnt sind, unterscheidet“, betont Ben Wutz.
Die meisten Aktivitäten sollen den Kindern und ihren Begleitpersonen das Gefühl vermitteln, die Natur „aktiv zu leben“: intensiv dem Vogelgezwitscher lauschen, Fußabdrücke von Tieren erkennen, den Wald bewusst wahrnehmen. Ihrem Alter angepasst, sollen die Kinder ebenfalls lernen, mit Werkzeugen umzugehen. Es werden Hütten gebaut, Stöcke geschnitzt, Feuer angezündet, Kobolde hergestellt und vieles mehr.
Die Kinder lernen auf diese Art und Weise sich aus verschiedenen Blickwinkeln auf die Natur einzulassen, sie zu beobachten und wahrzunehmen! Zusätzliche Aktivitäten sehen die Errichtung eines Herbariums sowie die Herstellung von Cremes und Seifen vor. Des Weiteren ist der Bau einer Kräuterschnecke geplant. Es werden außerdem sogenannte „Redestäbe“ hergestellt, die im Rahmen von Diskussionsrunden dazu dienen, das „Wort“ an einen anderen weiterzureichen. Das Projekt sieht auch Lernspiele wie der „Fuchsgang“ (sich achtsam im Wald fortbewegen) oder der „Eulenblick“ (seine Umgebung im Weitwinkelmodus wahrnehmen) vor. Es handelt sich um eine Form der Pädagogik, die die Natur als Lernbasis für sich selbst und für andere nutzt.
Der große Tag ….
… war am 4. Oktober. Die Initiatoren des Pilotprojektes haben an diesem Tag eine Schulklasse des Zyklus 1.1 empfangen. Wir wünschen den Kindern viele schöne und bleibende Erinnerungen, die sie im Park Le’h unter dem aufmerksamen Blick der ehemaligen Waldschoul sammeln.