Si le catholicisme a été pendant longtemps la seule confession autorisée au Luxembourg, l’avènement de la tolérance religieuse sous le régime révolutionnaire français à la fin du XVIIIe siècle a permis à d’autres appartenances confessionnelles de s’affirmer dans le pays. Dans le bassin minier, ce mouvement a été accéléré par l’immigration et le brassage des populations engendré par l’industrialisation. A Dudelange, une présence juive est recensée à partir du XIXe siècle. Celle-ci n’a jamais été évoquée jusqu’à présent. Certes modeste, elle permet néanmoins, à partir d’un échantillon familial réduit, d’observer les paramètres qui, globalement, marquent le devenir des juifs du Grand-Duché.
Pour l’historienne Antoinette Reuter, ce parallélisme se lit d’abord dans le recensement des familles, dont la présence s’établit par voie d’immigration. Les premiers installés proviennent des bassins traditionnels et avoisinants du judaïsme français et allemand, à savoir l’Alsace, la Lorraine, la Rhénanie, le Pays de Bade. Au tournant des XIXe et XXe siècles, on voit poindre l’incidence russe et galicienne, qui deviendra polonaise, lituanienne, voire hongroise ou roumaine dans les années 1920. L’installation du régime nazi en Allemagne, puis l’annexion de l’Autriche par le 3e Reich induiront la venue de réfugiés laissant derrière eux une terre incertaine.
La symétrie est ensuite présente dans les défis et tiraillements auxquels les familles sont exposées, telles la tentation de la conversion ou de la laïcité au XIXe siècle, alors que la question de la laïcité ne traverse pas seulement le judaïsme, mais aussi, entre autres, les masses ouvrières, via la « déchristianisation » de l’époque. Enfin, la correspondance s’établit également à travers le sort tragique encouru par les personnes juives nées ou ayant habité – ne fut-ce qu’un temps – à Dudelange. Exil, déportation, assassinats dans les camps de concentration constituent le lot commun. Peu en reviendront.
Au cours de son exposé au centre culturel « opderschmelz », l’historienne a passé en revue trois phases-clé de la présence juive à Dudelange:
Les pionniers et la Gründerzeit
La première famille juive à s’établir à Dudelange, avant même le milieu du XIXe siècle, dans un environnement encore rural, est celle du boucher Lion Israel, né à un endroit encore inconnu.
Elle est suivie par celle du commerçant Lazare Müller, de Wittlich. En ces années-là, cette ville allemande proche comptait une importante communauté juive, dont l’histoire est aujourd’hui documentée sous forme de mémorial dans l’ancienne synagogue du lieu. Les Müller, quant à eux, habitaient la « Kiirchegaas » et semblaient bien intégrés à la vie locale, car il s’est créé pour eux, comme pour leurs voisins chrétiens, un domonyme, « a Müllesch ». Parmi les pionniers, l’on peut également compter les familles de Joseph Simon, commerçant, et Nathan Cahen, marchand de bestiaux.
Le développement du site sidérurgique de Dudelange entraîne, au niveau local, non seulement une importante rotation de la main-d’œuvre, mais également une forte croissance démographique et urbaine. Dans ce contexte, de nouvelles présences juives, adoptant des modes d’installation différents de ceux de la génération précédente, se font jour.
La période de la Gründerzeit, qui correspond au tournant des XIXe et XXe siècles, voit s’éclore des installations durables. Parmi celles-ci, relevons les établissements commerciaux des familles Hirschberger, Kahn et Salomon, qui offrent des produits et des services novateurs susceptibles d’intéresser la population de Dudelange, ville en devenir. Les activités de leurs établissements sortent des créneaux traditionnellement attribués aux marchands juifs, à savoir le commerce du bétail et des formes de distribution encore proches du colportage.
L’entre-deux guerres
Les années 1920 voient éclore de nouvelles présences, que l’on peut supposer liées au climat politique particulier naissant en Europe centrale par la mise en place de nouveaux Etats, par le remaniement des frontières et par les référendums qui, parfois, les accompagnent. En effet, la renationalisation de cet espace n’a, en général, pas eu des conséquences heureuses pour les minorités dites ethniques ou religieuses qui y étaient installées, pourtant souvent de longue date.
Les registres d’arrivée des étrangers de Dudelange évoquent, pour la décennie 1920–1930, la venue de nombreux juifs polonais ou lituaniens, hommes et femmes. Ces immigrés se caractérisent par une sociologie qui diffère de la présence juive déjà installée à Dudelange, ses représentants étant techniciens, ouvriers ou artisans. Un certain nombre d’entre eux sont de ce fait absorbés, à l’image des arrivants polonais tout court, par la nouvelle usine du Greisendahl qui ouvre ses portes en 1927. Certains se placent aussi dans l’agriculture. On note également une certaine présence féminine. Ces immigrantes sont souvent ouvrières et expertes en matière de couture. Plusieurs jeunes femmes réussissent à se faire embaucher par des collectivités, comme la maison d’enfants de la Croix-Rouge, à l’image de Tauba Heyman ou de Ryfka Lawende.
La prise de pouvoir des nazis en Allemagne et l’annexion de l’Autriche drainent vers le Luxembourg un groupe de réfugiés juifs provenant de ces pays. L’apport de certains d’entre eux en matière culturelle vient d’être récemment mis en relief. A Dudelange, c’est le football qui se trouve révolutionné par l’arrivée, en 1936, en tant qu’entraîneur du FC Stade Dudelange, de Moses ou Moritz Häusler. Celui-ci, l’un des joueurs fétiches de l’équipe championne d’Autriche du légendaire club sportif juif Hakoah de Vienne, laisse paradoxalement peu de traces et de souvenirs concrets à Dudelange, alors que sous sa gouverne, le Stade a connu ses années les plus fastes.
D’autre part, les années 1930 voient s’ouvrir à Dudelange, dans l’actuelle rue Jean Wolter, un dépôt des grands magasins « À l’Étoile bleue ». Il s’agit en l’occurrence d’un de ces établissements particulièrement visés par les menées antisémites se faisant jour en ces temps-là au sein du milieu du petit commerce. Les principales succursales de « À l’Étoile bleue » se trouvaient rue Heine, à Luxembourg-Ville, et rue du Commerce à Esch-sur-Alzette. Comme le montrent les publicités de l’époque, la chaîne était spécialisée dans le gros équipement ménager, poêles et cuisinières par exemple. Mais elle offrait aussi la modernité, notamment à travers les postes radio. Le tout pouvait s’acquérir à crédit, encore une nouveauté peu appréciée des concurrents qui dénonçaient ce moyen comme ayant pour but d’« enchaîner » la clientèle.
Mémoire courte ?
Antoinette Reuter conclut que la présence juive à Dudelange a été largement ignorée et s’interroge sur la raison particulière de cette absence de mémoire. La ville de Dudelange avait en effet accueilli, avant la 2e Guerre mondiale quelques familles juives bien introduites dans la vie économique, sociale et culturelle locale. Pour certaines, elles étaient liées par des relations de parenté. Pour d’autres, on constate des rapports amicaux ou professionnels. Au cours des années 1930, des indices ténus permettent de soupçonner des petits gestes de solidarité à l’égard de coreligionnaires polonais dans le besoin. On constate donc un faisceau d’interactions particulièrement dense entre les différentes composantes de ce groupe de familles, et ceci indépendamment de leur attitude à l’égard d’une pratique religieuse juive.
Néanmoins, il ne saurait être question d’un fonctionnement communautaire, car ce réseau a parallèlement une très grande ouverture sur la société globale, à savoir les voisins, les associations et les institutions. Comme le groupe est trop restreint et volatile pour autoriser la mise en place d’une synagogue, la pratique religieuse est discrète et en quelque sorte « invisible » à l’égard de la majorité environnante. Y aurait-il dans cette absence de visibilité une des clés de l’oubli ?
En même temps, on ne peut pas constater que les juifs de Dudelange se soient cachés particulièrement de leur appartenance religieuse. À l’occasion des nombreux deuils qui frappent les familles concernées, les annonces nécrologiques dans la presse annoncent par exemple clairement le départ des convois funéraires vers le cimetière juif « Bellevue » de Luxembourg. Nul ne peut donc se prévaloir de son ignorance pour étayer son oubli.
La présence actuelle de la communauté juive à Dudelange ne peut pas être documentée pour des raisons de protection de données. Quant aux sources accessibles, comme par exemple le recensement, elles ne permettent plus la mention de l’appartenance religieuse. L’histoire courante de la communauté juive de Dudelange est donc quelque part tributaire des témoignages personnels.
Source : La présence juive à Dudelange ; in: Émancipation, éclosion, persécution – Le développement de la communauté juive luxembourgeoise de la Révolution française à la 2e Guerre mondiale ; par Thorsten Fuchshuber et Renée Wagener; Bruxelles et Fernelmont (EME & InterCommunications), 2014; pp. 89-118.
Antoinette Reuter “Jüdische Präsenz in Düdelingen” im regionalen Kulturzentrum “opderschmelz” (10/05/16)
Obwohl der Katholizismus lange Zeit die einzige geduldete Religion in Luxemburg war, hat die Einführung der religiösen Toleranz durch das französische revolutionäre Regime im späten achtzehnten Jahrhundert es anderen religiösen Zugehörigkeiten erlaubt, sich im Land geltend zu machen. Im Bergbaubereich wurde diese Bewegung durch die von der Industrialisierung bedingten Einwanderung und Bevölkerungsdurchmischung beschleunigt. In Düdelingen wurde eine jüdische Präsenz ab dem neunzehnten Jahrhundert festgestellt, obwohl sie noch nie erwähnt wurde. Wenn auch bescheiden, gestattet diese es dennoch, sich anhand einer kleinen Familienprobe einen generellen Überblick über die Parameter zu verschaffen, die sich auf die Juden des Großherzogtums auswirken.
Laut Historikerin Antoinette Reuter lässt sich diese Parallelität zunächst in der Zählung von eingewanderten Familien feststellen. Die ersten Einwanderer stammen aus den traditionellen und benachbarten Becken des französischen und deutschen Judentums, sprich Elsass, Lothringen, Rheinland und Baden. An der Wende zum zwanzigsten Jahrhundert kam die russische und galizische Einwanderung, in den 1920er Jahren die polnische, litauische, ungarische, bzw. rumänische. Mit der Machtübernahme des NS-Regimes in Deutschland und der Annexion von Österreich durch das 3. Reich kamen Flüchtlinge aus diesen unsicheren Regionen hinzu.
Diese Symmetrie setzt sich fort in den Herausforderungen und Zerrissenheiten, denen die Familien ausgesetzt sind, wie z.B. der Versuchung zur Umbekennung oder dem Säkularismus des 19. Jahrhunderts, als die Frage der Laizität sich nicht nur für das Judentum stellt, sondern auch, im Rahmen einer sogenannten “Entchristlichung”, unter anderem für die arbeitenden Massen. Schließlich liest sich diese Korrespondenz auch im tragischen Schicksal der Juden die in Düdelingen geboren waren oder, sei es für kurze Zeit, gelebt haben: Exil, Deportation, Mord in den Lagern definieren ein gemeinsames Schicksal. Wenige kamen zurück.
Während ihrer Präsentation im Kulturzentrum “opderschmelz” behandelte die Historikerin drei Schlüsselphasen der jüdischen Präsenz in Düdelingen:
Pioniere und Gründerzeit
Die erste jüdische Familie, die sich in Düdelingen niederliess, dies noch vor der Mitte des neunzehnten Jahrhunderts, in einer damals noch ländlichen Umgebung, ist jene des Metzgers Leo Israel, geboren in einem unbekannten Ort.
Sie wird gefolgt von der Familie des aus dem benachbarten Wittlich stammenden Händlers Lazarus Müller. In jenen Jahren hatte diese deutsche Stadt eine große jüdische Gemeinde, deren Geschichte jetzt in Form einer Gedenkstätte in der ehemaligen örtlichen Synagoge dokumentiert ist. Die Müllers lebten derweil in der “Kiirchegaas” und es scheint, als wären sie gut in das lokale Leben integriert gewesen, denn für sie und ihre christlichen Nachbarn wurde ihr Verweilort in “a Müllesch” umbenannt. Zu den Pionieren kann man auch die Familien des Zulieferers Joseph Simon und des Viehhändlers Nathan Cahen zählen.
Die Entwicklung des Düdelinger Stahlwerks bringt auf lokaler Ebene nicht nur eine wichtige Rotation von Arbeitskräften mit sich, sondern auch ein starkes demografisches und städtisches Wachstum. In diesem Zusammenhang bildet sich eine neue jüdische Präsenz, deren Einsiedlungen sich von jenen der vorherigen Generation unterscheiden.
Die Periode der Gründerzeit entspricht der Wende vom neunzehnten zum zwanzigsten Jahrhundert. In dieser Zeitspanne erfolgen nachhaltige Niederlassungen, unter anderem jene der Handelsunternehmen der Familien Hirschberger, Kahn und Solomon, die der Bevölkerung von Düdelingen, einer noch jungen Stadt, innovative Produkte und Dienstleistungen anbieten. Diese gewerblichen Tätigkeiten sprengen den Rahmen der traditionell den jüdischen Händlern zugeordneten Aktivitäten, vorwiegend Viehhandel und Kolportage.
Zwischenkriegszeit
In den 1920er Jahren entstehen neue Einwanderungen, vermutlich bedingt durch ein kritisches politisches Klima in Mitteleuropa, welches aus der Errichtung neuer Staaten und der Neuausrichtung der Grenzen und entsprechenden Volksreferenden hervorging. Tatsächlich hatte die Renationalisierung dieses geografischen Raumes generell negative Folgen für die so genannten ethnischen. bzw. religiösen Minderheiten, obwohl diese seit geraumer Zeit dort ansässig gewesen waren.
Die Düdelinger Einwanderungsregister bezeugen für das Jahrzehnt 1920-1930 die Ankunft vieler polnischer und litauischer Juden, Männer wie Frauen. Diese Einwanderer werden von einer Soziologie gekennzeichnet, die sich von jener der bereits in Düdelingen ansässigen Juden unterscheidet. Ihre Vertreter sind Techniker, Arbeiter oder Handwerker. Demnach wird eine Reihe von ihnen, wie die meisten polnischen Einwanderer, in der neuen Fabrik Greisendahl eingestellt, die im Jahre 1927 eröffnet wird. Manche werden aber auch in der Landwirtschaft beschäftigt. Eine gewisse weibliche Präsenz wird auch festgestellt. Diese Frauen sind oft Arbeiterinnen und Expertinnen, vor allem im Bereich des Nähens. Einige von ihnen schaffen es, bei öffentlichen Einrichtungen, wie z.B. das Kinderheim des Roten Kreuzes (Tauba Heyman, Ryfka Lawende…), eingestellt zu werden.
Die Machtübernahme der Nazis in Deutschland und die anschließende Annexion von Österreich drängt eine Gruppe jüdischer Flüchtlinge aus diesen Ländern nach Luxemburg. Der Beitrag einiger von ihnen im kulturellen Bereich wurde vor kurzem hervorgehoben. Der Düdelinger Fußball wird im Jahr 1936 durch die Ankunft von Moses oder Moritz Häusler als Trainer des FC Stade Dudelange revolutioniert. Letzterer ist einer der beliebtesten Spieler des österreichischen Meisters, dem legendären jüdischen Sportverein Hakoah Wien. Paradoxerweise hinterlässt seine Anwesenheit in Düdelingen keine greifbaren Spuren oder Erinnerungen, obwohl das Stadion unter seiner Führung seine besten Jahre hatte.
In den 1930er Jahren entsteht in der heutigen Rue Jean Wolter ein Lager der Kaufhauskette “À l’Étoile bleue”. Hierbei handelt es sich um einen von antisemitischen Kreisen innerhalb des Kleinhandels häufig angefochtenen jüdischen Handelsunternehmen. Die wichtigsten Zweigstellen von “À l’Étoile bleue” befanden sich in der Rue Heine in Luxemburg-Stadt und in der Rue du Commerce in Esch-Alzette. Aus den damaligen Werbeanzeigen geht hervor, dass die Kette auf große Haushaltsgeräte, wie z.B. Öfen und Herden, spezialisiert war. Aber auch Modernes wurde angeboten, vor allem Radioempfänger. Alles konnte auf Kredit erworben werden. Diese Leistung wurde von der damaligen Konkurrenz verachtet und als kundenbindende Aktivität denunziert.
Kurzzeitgedächtnis?
Antoinette Reuter kommt zu dem Schluss, dass die jüdische Präsenz in Düdedelingen weitgehend ignoriert wurde und wirft die Frage auf, warum wohl diese Lücke im kollektiven Gedächtnis entstanden ist. In der Tat zählte die Stadt Düdelingen vor dem 2. Weltkrieg einige jüdische Familien, die gut in den wirtschaftlichen, sozialen und kulturellen lokalen Kreisen eingebunden waren. Bei einigen ging diese Einbindung aus Verwandtschaftsbeziehungen hervor, bei anderen aus Freundeskreisen oder professionellen Beziehungen. Einige dürftige Anhaltspunkte aus den 1930er Jahren lassen auf kleine Gesten der Solidarität gegenüber notleidenden polnischen Glaubensbrüdern schliessen. Daher kann ein besonders dichtes Geflecht aus Wechselwirkungen zwischen den verschiedenen Komponenten dieser Familiengruppe festgestellt werden, unabhängig von ihrer jeweiligen Einstellung zu einer jüdischen religiösen Praxis.
Dennoch kann nicht die Rede von einem gemeinschaftlichen Handeln sein, da dieses Netzwerk gleichzeitig eine große Offenheit der globalen Gesellschaft, also Nachbarn, Verbänden, Institutionen, gegenüber aufweist. Da diese Bevölkerungsgruppe zu klein und flüchtig ist, um die Errichtung einer Synagoge zu ermöglichen, bleibt ihre religiöse Praxis diskret und etwas “unsichtbar” im Hinblick auf die umgebende Mehrheit. Ist dieser Mangel an Sichtbarkeit der Grund des Vergessens?
Andererseits kann man nicht feststellen, dass die Juden von Düdelingen ihre religiöse Zugehörigkeit verschwiegen hätten. So verweisen die zahlreichen Trauermitteilungen und Nachrufe, die die Familien in der Presse veröffentlichen liessen, deutlich auf die Beerdigungen im jüdischen Friedhof “Bellevue” in Luxemburg. Demnach kann niemand sein Vergessen auf Unkenntnis stützen.
Die heutige Präsenz der jüdischen Gemeinde in Düdelingen kann aus Datenschutzgründen nicht dokumentiert werden. Ihrerseits erlauben zugängliche Quellen wie die Volkszählung es nicht mehr, die Religionszugehörigkeit anzugeben. So ist die aktuelle Geschichte der jüdischen Gemeinde in Düdelingen mehr oder weniger auf persönliche Zeugnisse angewiesen.
Quelle: La présence juive à Dudelange ; in: Émancipation, éclosion, persécution – Le développement de la communauté juive luxembourgeoise de la Révolution française à la 2e Guerre mondiale ; von Thorsten Fuchshuber und Renée Wagener; Brüssel und Fernelmont (EME & InterCommunications), 2014; S. 89-118.