La série “#Selfie” dresse des portraits authentiques des commerçants et des artisans de la Ville de Dudelange.
A CENT A L’HEURE
Si l’année 1977 aura marqué les esprits de bien nombreuses manières, allant de la naissance du punk aux débuts de la saga Star Wars, elle fut pour Fränk Gubbini le commencement d’une longue histoire qui le conduira, 39 années plus tard, à se réinventer pour toujours mieux satisfaire sa clientèle dudelangeoise.
Mutation
Tout commence à 18 ans pour Fränk lorsque lui vient l’idée, un peu malgré lui, d’ouvrir une boutique dédiée à la pratique du sport : « Il est vrai qu’à l’époque, bon nombre de mes amis sportifs étaient aussi mes clients. Cela facilitait les choses (rires). » De ses débuts, il garde un souvenir ému : « Tout était différent à l’époque, il y avait encore de nombreuses petites affaires familiales telles qu’une quincaillerie, des boulangers, etc. Mais l’arrivée des grandes surfaces a changé la donne ». Au fil des ans, Fränk n’a eu de cesse d’adapter son offre à la demande, privilégiant le sportswear et les loisirs : « A l’heure actuelle, les jeunes s’orientent vers une pratique du sport qui les amène à s’équiper « multisports » et non plus pour une seule et même discipline. Il a quelques années, jouer au tennis avec son short de bain était encore impensable ». Et l’évolution, l’adaptation font partie intégrante de l’ADN de Fränk qui attend beaucoup du nouveau quartier Am Duerf et de ses nouveaux résidents : « C’est une bouffée d’oxygène pour notre ville et j’espère que cela va bouleverser les habitudes de consommation actuelles. Les commerçants attendent beaucoup du plan d’aménagement et des transformations qui feront de notre ville un nouveau Dudelange. »
Catégorie reine
Passionné de sports automobiles et collectionneur dans l’âme, Fränk a fait de son enseigne, avec le temps, une référence européenne en la matière, allant même jusqu’à détenir des pièces uniques en exclusivité mondiale : « A l’origine, j’exposais des pièces de ma collection personnelle. L’engouement a été immédiat et la demande a explosé. J’étais en relation directe avec certaines écuries, ce qui me permettait de dénicher des pièces très rares telles que des équipements ayant appartenu à de grands coureurs automobiles, ou des composants de F1 ».
The good tip : Formula Sports s’oriente depuis peu vers la chaussure de loisir (Timberland, Ecco, etc).