Une première visite guidée pleine de surprises / Geführter Stadtrundgang mit vielen Überraschungen
Peut-être pensaient-ils bien connaître Dudelange,son patrimoine culturel et architectural, son héritage?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les participants à la visite guidée, organisée le 16 juillet dernier, se sont laissés surprendre par ce qu’ils ont pu découvrir et apprendre.
Dans cet espace restreint qu’est la rue du Commerce, par exemple, les immeubles, dans leur grande diversité, constituent des témoins privilégiés du développement de la ville au cours des 250 dernières années. On peut se rendre compte de la richesse patrimoniale qui existe en ville en contemplant la diversité des styles architecturaux qui y cohabitent, du baroque tardif à l’art nouveau en passant par le néo-gothique. Malgré une chaleur intense, John Foncken et Sven Fiedler, membres du Service Sites & Monuments, sont parvenus à fasciner deux heures durant les participants à cette visite. Leur expertise et leur souci de délivrer une information détaillée ont ravi les citoyens curieux d’en apprendre plus sur leur ville et son développement. La visite, de plus, a été agrémentée par les anecdotes d’un ancien habitant de Dudelange au sujet des nombreux immeubles observés à cette occasion.
Dudelange, ville en plein boom et autres petites histoires
Selon quels critères détermine-t-on qu’un immeuble ou un quartier mérite ou non d’être conservé ? Quels sont les éléments marquants du paysage urbain ? Dans une brève introduction, John Foncken et Sven Fiedler ont expliqué les critères de classification qui prévalent aujourd’hui. Parmi eux, celui de l’authenticité d’un bâtiment. A-t-il subi des transformations majeures ou non au fil des années ? La question se pose, par exemple, pour le Lycée Nic Biever (construit entre 1971 et 1973) ou à propos d’un immeuble commercial dans le style Belle Époque situé dans l’Avenue Grande-Duchesse Charlotte. Le témoignage que constitue un bâtiment est un autre critère à prendre en considération. Est-ce qu’un immeuble présente de la valeur au regard de l’histoire architecturale ou de l’histoire de l’art ? Présente-t-il un caractère de rareté (comme par exemple cette villa de 1905 située dans la Rue de la Libération) ? Le vieux château d’eau de 1928, par exemple, dans la mesure où il constitue un témoin de l’histoire technique et industrielle, a été classé. Les maisons des travailleurs dans le quartier Brill ou dans le quartier Italie constituent, quant à elles, des témoins remarquables de l’histoire sociale de la ville. Au total, 16 critères sont pris en compte par les experts, afin de déterminer si un immeuble ou un quartier est digne d’être conservé, s’il doit ou non être classé.
A la fin du 19e siècle, époque durant laquelle Dudelange a connu un important essor économique, l’église ainsi qu’une série de maisons bourgeoises avec « façades d’apparat » ont été reconstruites. Les habitants étaient alors désireux d’afficher cette prospérité. Chacun pourra se rendre compte de cette évolution architecturale à l’occasion d’une prochaine promenade en ville. En levant les yeux vers le sommet des bâtisses, on peut admirer que de nombreuses façades somptueusement décorées ont été conservées.
Les façades découpées, au niveau de certaines maisons d’angle, sont des entrées de bistrot également typiques. Avec l’industrialisation, des espaces pour accueillir et loger les travailleurs furent également créés en respectant un strict ordre hiérarchique. Les contremaîtres étaient logés dans des maisons, alors que les cadres profitaient de villas. Des quartiers entiers, composés de maisons à l’allure particulière, toujours identifiables aujourd’hui, accueillaient les ouvriers.
On retiendra encore le caractère typique de ces rues, composées de vieilles maisons mitoyennes avec des jardins à l’avant, constituant un ensemble harmonieux. Si elles ne laissent effectivement pas beaucoup de place à la voiture, avec l’importance qu’on lui accorde aujourd’hui, elles sont tout de même très intéressantes.
Dan Biancalana, bourgmestre de Dudelange, s’est dit ravi de cette visite. « Nous avons un héritage culturel et architectural très diversifié. Moi-même, j’ai beaucoup appris à l’occasion de cette visite. Désormais, je parcours la ville en portant sur elle un tout autre regard ! », a-t-il commenté.
La prochaine visite guidée de la ville sera organisée le 24 septembre 2015 à 19h00. Elle portera sur la diversité de la nature et des surfaces vertes. Ne la ratez pas !
Sie haben gedacht Sie kennen Dudelange und sein kulturhistorisches und architektonisches Erbe gut? Das Staunen war groß bei den 30 Teilnehmern der Stadtführung. Allein in der Rue du Commerce sind auf engstem Raum 250 Jahre Entwicklungsgeschichte der Stadt zu sehen – von Spätbarock über Neogotik bis hin zu Jugendstil. John Foncken und Sven Fiedler vom Service Sites & Monuments schafften es trotz brütender Hitze während zwei Stunden zu begeistern – nicht nur mit ihrem Fachwissen sondern auch mit viel Liebe zum Detail. Und der ein oder andere alt eingesessene Düdelinger konnte zu vielen Gebäuden noch eine Anekdote erzählen. Ganz nebenbei war die Führung auch eine kleine Nachhilfestunde in Architekturgeschichte.
Dudelange Boomtown und andere Histörchen
Was macht ein Gebäude oder ein Viertel erhaltenswert? Was sind prägende Elemente im Stadtbild? In einer kurzen Einführung erläuterten John Foncken und Sven Fiedler die Kriterien der Klassifizierung: ist ein Gebäude authentisch, d.h. ohne nennenswerte Umbauten? Das gilt z.B. für das Lycée Nic Biever (erbaut 1971-1973) oder ein Geschäftshaus im Belle Epoque Stil in der Avenue Grande Duchesse Charlotte. Ist ein Gebäude Architektur- oder Kunstgeschichtlich relevant oder hat es gar Seltenheitswert (z.B. eine Villa aus dem Jahre 1905 in der Rue de la Libération). Der alte Wasserturm von 1928 fällt in die Kategorie Technik- und Industriegeschichte, die Arbeiterhäuser im Brill Viertel oder im Viertel Italien sind Zeugnis der Sozialgeschichte der Stadt. Insgesamt werden von den Fachleuten 16 Kriterien herangezogen um ein Gebäude oder Viertel als erhaltenswert zu klassieren.
In den Boomjahren ab Ende des 19.Jahrhunderts wurde nicht nur die Kirche neu gebaut, sondern auch eine ganze Reihe an prächtigen Bürgerhäusern mit „Schaufassaden“ – man wollte ja schließlich zeigen wer man ist. Schauen Sie beim nächsten Stadtbummel einfach mal nach oben. Viele der prachtvoll verzierten Fassaden sind noch erhalten. Typisch sind auch die abgeschnittenen Fassaden an manchen Eckhäusern als Eingang zu den Eckkneipen. Mit der Industrialisierung wurde auch entsprechender Wohnraum für die Arbeiter geschaffen, streng hierarchisch gegliedert : Häuser für die Vorarbeiter, Villen für die Chefs und Viertel für die Arbeiter – alle mit einem ganz speziellen
Flair, der teilweise auch heute noch zu erkennen ist. Interessant sind auch die Straßen mit alten Reihenhäusern und den typischen Vorgärten, die sich zu einem harmonischen Ganzen fügen, wenn sie nicht Platz für das geliebte Auto machen müssen. Dan Biancalana ist begeistert: „Wir haben ein sehr vielfältiges Kultur- und architekturgeschichtliches Erbe. Selbst ich habe viel dazu gelernt und gehe jetzt mit anderen Augen durch die Stadt!“
Verpassen Sie nicht die nächste Führung am 24. September 2015 um 19.00 Uhr – dann steht die Vielfalt der Natur und Grünflächen auf dem Programm.